Le quart du parc de logements de la France de 2050 n’est pas encore construit, et ces futures constructions neuves se doivent d’être à la fois durable pour notre planète et de qualité pour leurs occupants, de demain et d’après-demain.
À travers la règlementation environnementale RE2020 qui remplace la réglementation thermique RT2012, et qui succède au label E+C-, il s’agit d’amorcer une première étape dans le rehaussement des exigences prévues en 2024, 2027 puis en 2030.
Les objectifs de cette nouvelle réglementation sont les suivants :
Renforcer la sobriété énergétique en renforçant l’indicateur Bbio (-30% par rapport à la RT2012)
Aboutir à l’utilisation d’une énergie de plus en plus décarbonée. Diminuer progressivement l’utilisation des énergies fossiles au profit des EnR et PACs.
Limiter l’impact sur le réchauffement climatique en valorisant les matériaux bio-sourcés et le stockage temporaire du carbone grâce à l’ACV dynamique.
Limiter les surchauffes en créant une nouvelle exigence spécifique sur le confort d’été qui intègre un indicateur de confort d’été calculé lors de la conception du bâtiment, qui s’exprimera en degré-heure (DH).
Car la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, KONTEXT, cabinet d’architecture à Lille, vous propose une conception bioclimatique de votre projet dans le respect du LABEL PASSIVHAUS.
Le Bâtiment Passif, souvent appelé « sans chauffage », repose sur un concept de construction très basse consommation, basé sur l’utilisation de l’apport de chaleur du soleil, sur une très forte isolation, sur l’absence de ponts thermiques, sur une grande étanchéité à l’air ainsi que sur le contrôle de la ventilation.
Réduire drastiquement les consommations
Une maison passive consomme 90% d’énergie de chauffage en moins qu’une construction existante. Et 50% de moins qu’une maison nouvellement construite selon la réglementation thermique RT2012. Quels que soient son mode de construction et sa situation géographique, une maison passive, avec tout le confort actuel, n’a pas besoin de plus de 15 kWh par m² et par an en chauffage, soit 10 à 25 euros par mois de chauffage.
Pour se chauffer, la maison passive utilise toutes les sources de chaleur disponibles (soleil, habitants, électroménager, etc.). L’isolation extrêmement poussée des murs extérieurs, du toit et du sol ainsi que des fenêtres triple vitrage permettent de garder la chaleur à l’intérieur. L’air neuf est fourni par une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double-flux et inaudible (25 dB), qui récupère la chaleur de l’air sortant pour réchauffer l’air entrant.
4 critères pour assurer la performance
Besoins en chauffage < 15 kWh/(m².a) ou puissance de chauffe < 10 W/m²
Besoins en énergie primaire totale (électroménager inclus) < 120 kWh/(m².a)
Étanchéité de l’enveloppe : n50 ≤ 0,6 h-1
Moins de 10% d’heures de surchauffe annuelles (>25 °C)
Pour assurer le confort autant l’été que l’hiver, une maison passive doit être conçue pour éviter les déperditions non contrôlées (dites « parasites »), notamment d’air chaud. À ce titre, son étanchéité à l’air est primordiale. La maison passive n’aime pas non plus les ponts thermiques ; ces endroits du bâti où la chaleur s’échappe plus vite… et inutilement. Ils sont généralement dus à un assemblage non-étanche à l’air des éléments porteurs de l’édifice. La maison passive réduit ces zones de déperdition de manière drastique.
Techniquement, un Bâtiment Passif, c’est : une isolation renforcée, des fenêtres dites « chaudes », une ventilation avec récupération de chaleur, l’étanchéité à l’air, la suppression des ponts thermiques, l’optimisation des apports solaires gratuits, ainsi que l’utilisation d’appareils peu gourmands en énergie.
Financièrement, le Bâtiment Passif est le meilleur compromis de construction entre coût global d’exploitation et investissement.